Bovins de boucherie Baisse de la consommation
La demande des abattoirs est en recul. La tendance est lourde dans les charolaises R+/et U lourdes ainsi que dans les blondes d’Aquitaine. Seule la modestie de l’offre évite des baisses des cours.
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Du fait des températures élevées, la consommation de viande rouge chute, y compris celle des grillades. Avec la fermeture de la restauration scolaire, les abattoirs ont également moins de besoins, et l’équilibre commercial entre les avants et arrières est compliqué.
Au niveau de la production, cela se traduit par un recul de la demande, notamment des animaux lourds ou de qualité bouchère, alors que l’entrée de gamme et les animaux légers servent à alimenter les outils industriels.
La tendance est lourde dans les charolaises R+/et U lourdes ainsi que dans les blondes d’Aquitaine. Seule la modestie de l’offre liée aux travaux saisonniers permet d’éviter une baisse des prix. Les charolaises U se négocient entre 3,74 et 3,90 €/kg net sur les marchés.
La faiblesse de l’offre permet un écoulement régulier des animaux légers qui se situent entre 3,45 et 3,55 €/kg dans les R– âgés de plus de 10 ans, et entre 3,58 et 3,66 €/kg pour les jeunes vaches R= correctement finies.
Dans les réformes laitières, malgré le recul de l’offre, le prix des prim’holsteins P+/O– se maintient entre 2,88 et 2,95 €/kg, alors que la majorité des vaches P=2 ou 3 se négocient entre 2,65 et 2,85 €/kg en fonction du poids.
Les normandes et les montbéliardes O+/R– se maintiennent entre 3,20 et 3,40 €/kg dans les très bonnes, et entre 2,70 et 2,90 €/kg dans les ordinaires, voire 2,40 €/kg pour celles juste en finition. Les disponibilités pour la semaine prochaine seront très faibles, ce qui devrait réactiver la concurrence entre industriels.
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